Ecrit, un soir, ou rien ne me semblait étincelant. Je me suis demandée si je le publierai un jour.
Il est commun à beaucoup de bloggeurs de rédiger un petit bilan de son année. Le mien me paraît très complexe. Le syndrome de la page blanche ou l’impossibilité d’écrire a été le mot d’ordre de cette année.
J’ai pourtant vécu des moments très intenses comme des moments de grands conflits et de grande tristesse. C’est probablement l’ambivalence de tous ces sentiments qui m’a bloquée dans mon écriture.
Puis, je me suis demandée comment écrire des soirées vécues sans dévoiler, même à demi mots, l’identité des personnes qui y participaient. Je navigue dans un tout petit milieu dans lequel les secrets n’en sont vite plus, dans le lequel les rumeurs deviennent très rapidement des vérités. Alors, naturellement, j’ai cessé de vous raconter mes aventures.
Mon année fut tumultueuse. J’ai déçu, j’ai peiné, j’ai été déçue et mortifié à bien des égards, je me suis sentie manipulée et j’ai détesté cela. Mon corps m’a fait un vilain pied de nez et m’a rappelé ma fragilité. J’ai pris conscience que les adultes ne sont pas moins que des grands enfants sans ligne de conduite et j’ai perdu confiance en certains d’entre eux et en leur bienveillance.
Heureusement pour moi, pendant ces cinq dernières années, j’ai rencontré des femmes et des hommes sur qui je peux encore compter, de vrais amis, fidèles, aimants, des piliers bienveillants et loin des jugements à l’emporte pièce.
Ce soir, j’ai des difficultés à retirer le positif de tout ce vécu.
L’année 2018 fut une année particulière, ambivalente et parfois difficile. J’espère très sincèrement que l’année 2019 me redonnera l’envie de faire à nouveau confiance et que la colère qui m’habite encore disparaitra définitivement.