9h, je me réveille, que la nuit fut longue attachée au pied de ton bureau. Bien entendu, je l’ai bien mérité. Quelle stupide petite effrontée je fais. Me voilà bien punie. Mes membres endoloris me rappellent que j’ai passé 8h sur ton parquet lustré.
Toi, tu te dresses devant moi un petit rictus aux lèvres. Tu sembles détendu, ta nuit fut bonne. J’entends la douche couler, comme j’aimerais être à ta place. Ma peau est collante, j’ai diablement envie de pisser et je suis toujours bloquée, là, sous ton bureau.
Bien entendu, j’aurai dû accepter de te sucer comme tu me l’as demandé hier de ta voix exigeante. Trois fois de suite, je suis passée devant toi, fièrement, ma tasse de thé chaud à la main; trois fois de suite, tu as réitéré ta demande. Tes yeux glissaient sur mes seins à peine recouverts d’une petite dentelle transparente et sur mon sexe que tu savais prêt à être pris. J’en ai joui, j’en ai ri, te défiant du regard.
Au quatrième top, tu t’es jeté sur moi, attrapant mes cheveux d’une main, me faisant plier à terre de l’autre. Tu avais déjà préparé cette corde qui m’attendait sournoisement et en quelques secondes, tu m’a figée sur place, le visage à quelques centimètres du pied froid de ton bureau. Impossible de me dérober, j’ai senti la première fessée tomber brutalement sur ma fesse droite, puis la seconde jusqu’à ce que le feu de la punition m’envahisse entièrement.
Comme j’ai regretté mon sourire narquois quand j’ai entendu le cliquetis de l’écarteur contre mon oreille. Impossible de ne pas t’avaler une fois la bouche béante, nous le savions. Cette fois, j’allais tout prendre: ta bite et ta liqueur, pas question de recracher au risque de devoir tout lécher ensuite.
Tu t’es lentement accroupi devant moi, ta verge dressée au ciel et tu m’as baisé la bouche d’abord lentement puis de plus en plus profondément. Ton sexe a cogné contre le fond de ma gorge jusqu’au point de non retour. Ce spasme accompagné du râle qui sonne ta délivrance.
Et j’ai aimé, j’ai apprécié cet instant, n’avoir plus d’âme, mais être un objet, ton objet pour ton plaisir, ton receptacle à jouissance.
Nos regards se sont croisés pendant quelques secondes. J’ai stupidement crû que tu me détacherais. Stupéfiée, je t’ai observé te relever, me tourner le dos, et te diriger vers la chambre à coucher, puis éteindre la lumière.
Il est 9h, ma vessie est douloureuse, mes cheveux exhalent l’odeur de ton sperme et tu me toises à nouveau du regard; planté devant moi, tu t’apprêtes à nouveau à me baiser. La journée sera intense, cette fois, c’est le cliquetis de la gamelle d’eau que j’entends glisser devant moi.
Oh ! Mais ce billet est particulièrement torride !
oui 🙂
A vivre un jour:)