Nous devions nous retrouver lors d’une soirée libertine. Pas question de poursuivre la nuit avec les convives présents, nous avions prévu de passer la nuit chez toi.
Le bar était lumineux, les rires nous enveloppaient d’un doux manteau de bien-être. Comme toujours, la soiree était des plus agréable. Je savais que le plus dur serait de quitter mes amis et de partir à l’inconnu avec toi.
Minuit sonnèrent, nous nous éclipsèrent discrètement, prenant un taxi qui nous amènerait en bas de ton immeuble. Anxieuse, je découvrais pas à pas ce qui serait mon royaume pour une nuit. La porte d’entrée s’ouvrit sur un petit appartement cosy, je balayais la pièce principale du regard. Une table basse, quelques verres posés çà et là en guise de décoration, la pénombre ne me permettait pas de détailler avec exactitude la composition du salon. Cependant, intriguée, je m’approchais de quelques photos en noir et blanc posées sur un long buffet de bois, j’y apercevais de longs corps longilignes et souriantes.
Assis sur un de tes fauteuils en cuir tu m’invitas à me rapprocher. Ce que je fis avec plaisir. À la fois timide et indécente, je sentais ton regard parcourir mon corps outrageusement. Je m’apprêtais à m’asseoir à tes côtés quand tu me demandas de me placer debout devant toi, mes pieds encadrants les tiens.
Je m’y employais attentive et sereine. Amusé, tu glissais ta main le long de ma jambe, remontant insidieusement jusqu’à cette culotte que tu m’avais demander de mettre. Je souris en repensant à ma surprise. Elle était si petite, si fine, comment l’appeler culotte sinon en imaginant ce qu’elle aurait pu recouvrir. Je sentais tes doigts inquisiteurs se promener le long du liseret, comment rester immobile. Je gigotais imperceptiblement mais tu saisis mes lèvres immédiatement et tu les tiras jusqu’à ce que je sois totalement immobile. Le résultat ne se fit pas attendre, tu poursuivis ta promenade insinuant plus loin ces doigts qui me rendais folle. Le souffle court, tendue, je fermais les yeux, concentrée sur toutes ces sensations. Plus haut, plus loin, plus profond, la valse de tes doigts m’enivrait. Impossible pourtant de me laisser aller, toujours immobile, j’attendais ton signal qui ne vint pas.
Frustrée à la limite de la colère, tu m’envoyas dans ton cabinet de toilette. Bien sûr, je ruisselais et tu le savais. Il te fallut moins de cinq minutes pour m’y rejoindre un sourire indéchiffrable aux lèvres. Un cliquetis m’interpella, je tournais rapidement la tête vers tes mains. Quelles jolies menottes, tu tenais là. En quelques secondes je me retrouvais attachée aux anneaux qui encadraient le lavabo. D’un petit coup de pied sec, tu écartais mes pieds, tu poussas ma dentelle et sans hésitation, une main sous ma gorge, l’autre tenant ton sexe, tu me pris écartant mes chairs plus humides que je l’aurai imaginé. S’en suivit un long va et vient, plus je tirais sur mes liens, plus tes pénétrations étaient vigoureuses, plus je sentais tes dents meurtrirent mes épaules avides. Encore, j’en voulais encore. Mais sans crier gare, tu te retiras haletant, tu t’agenouillas, je sentais ton souffle sur mes jambes, puis tes doigts attachant mes chevilles à quelque chose de plus rigide, impossible de bouger cette fois, je découvrais la puissance d’une barre d’écartement. Puis tes mains remontèrent jusqu’à mes fesses pour glisser là, beaucoup plus bas, tes pouces s’insinuèrent au plus profond de moi. Un souffle rauque m’échappa, je me savais nettement plus sèche à cet endroit. Je n’eus pas le temps de me détendre, tes mots susurrés à mes oreilles m’enflammèrent. Penchée en avant, les seins laiteux quasi dans ce lavabo, tu tenais mon cul en joug de ta queue puissante. Lentement, tu en forças l’entrée animé par ce plaisir d’infini. Puis, tu perdis le contrôle , m’emportant dans une tornade de plaisirs.
Plus tard, brisés par une jouissance partagée, tu me détachas lentement et m’invitas à te rejoindre sous une douche brûlante. Apaisée, je glissais à tes pieds gourmande de toi, glissant à mon tour mes mains savonneuses sur ce corps qui me domptais depuis quelques heures, laissant glisser ma langue sur ce vit qui m’avait tant tourmentée.