Sous la couette, j’ai senti ton corps chaud contre moi, le balancier de tes hanches contre les miennes. Tout juste sortie des brumes du sommeil, j’ai souri. Puis-je aventurer ma main sur ton intimité? Dans le doute, j’attends. Tu te retournes, je me colle contre ton flanc.
Qu’ai-je fait ? J’ai oublié. Je ne me souviens que de ma bouche coulissant sur ton vit. Mon envie irreprescible de t’avaler entièrement. La joue posée sur ton bas ventre, je poursuis ma danse. Une main sous ta fesse gauche, j’accentue le mouvement de ton bassin. Tu prends immédiatement le relai. Tu ronronnes. Que j’aime ça. Je ne contrôle plus rien, excepté l’humidité de ma bouche que je désire douce et chaude. Ces balancements, je les veux lents et longs au rythme de ton souffle. Ma bouche aime être baisée ainsi.
Puis ton corps se tend, ton souffle s’accélère. “Je vais jouir”: me souffles-tu. Ces mots résonnent dans ma tête. Quelques longues secondes de réflexion au terme desquelles je décide de me retirer. Comme j’aurai aimé recevoir ta jouissance au fond de ma gorge. Une autre fois peut-être. Ce matin, j’observe fascinée le dessin laiteux qui se forme sur ton ventre.
Baisers mon Empereur.
Un joli matin sous votre couette.
En effet 🙂