Toi, l’homme qui me plaisait tant, tes tempes grisonnantes,
ton allure assurée et tes regards complices.
Toi, avec qui j’ai passé de longues soirées autour d’un verre, d’une bonne table dans le plus grand secret.
Toi, dont j’entendais le souffle roque quand tu faisais l’amour à ton amoureuse pendant l’été à quelques mètres de moi.
Toi, qui était souriant, décomplexé,
Toi, qui est venu dormir chez moi en toute sagesse.
Toi, dont j’imaginais les mains se promenant sur mon corps,
Tu ne liras probablement jamais ce billet,
Mais, sache que tu resteras un de mes fantasmes de jeunesse des plus chers.