Comme de nombreuses femmes, je n’aime pas le reflet que me renvoie le miroir et j’en ai énormément souffert dans les derniers mois de libertinage. Le stress, les problèmes professionnels m’ont fait basculer dans une douloureuse dépression et les kilos se sont accumulés en peu de temps sans crier gare .
Alors, de fil en aiguille, je me suis tournée vers des pratiques qui me ressemblaient plus. J’ai replongé dans le BDSM via les cordes. J’ai repris confiance en moi car il n’y avait pas d’enjeu sexuel mais uniquement du plaisir psychique. (Dans un second, le sexe s’ajoute ou pas avec votre partenaire de jeux si vous le souhaitez tous les deux. Dès lors, c’est une autre forme de relation qui s’installe.)
La plus part du temps, lorsque je suis face à un encordeur, j’oublie mon apparence. je réussis à oublier ces complexes qui me rongent que je sois habillée de la tête aux pieds ou totalement nue. D’ailleurs, j’aime être attachée nue. J’adore sentir la corde sur ma peau. Alors, je suis juste envahie par des sensations de douceur, de bien être et parfois saupoudrées de douleur qui aboutissent le plus souvent à un sentiment de liberté. Mon corps parle tout seul, d’ailleurs, je parle peu dans les cordes.
Lorsque je suis sous le joug du fouet, du martinet, des ongles de ma Dominatrice, j’oublie encore cette femme toute en rondeurs. Je suis juste celle qui s’offre, qui obéit, qui satisfait. Et là encore, c’est un sentiment de profonde liberté qui m’envahit.
Le BDSM me permet de prendre confiance en moi. Et même si je ne fais pas partie des canons de la mode, le regard de satisfaction posé sur moi vaut tout le désir sexuel du monde.
Je découvre votre blog. J’ai apprécié votre sincérité sur ce post ! J’ai expérimenté ces mêmes aléas et les jeux BDSM m’ont redonné confiance. Au plaisir
Bonjour et bienvenue Tristan,
Comme quoi, les femmes ne sont pas les seules à passer par ces étapes 😉
A bientôt