Un petit texte écrit à chaud

Après avoir passé toute la journée à converser avec un homme dont je ne connais vraisemblablement pas la véritable identité, je me sens d’humeur mutine.

J’ai pu en quelques heures délier quelques envies libertines, je me suis presque mise à nue à travers les écrits. Impossible pour moi de partager des photos. Même en cadrant uniquement mon corps, je continue de penser que l’acte est impudique.
L’anonymat est libérateur et j’en profite pleinement.
Comme toutes les mamans, je dois quitter à regret mon ordi chéri et mon compagnon de conversation coquine pour préparer le repas. Entre deux mon mari est arrivé. Il est au courant de mes conversations et demande un bref résumé de ma correspondance. Je lui explique brièvement, puis je lui tends mon ordi. Il se livre aussitôt à une lecture assidue ponctuée de sourires entendus, de hochements de tête plutôt positifs. Il clôture la lecture en m’embrassant sur la bouche. Dieu que c’est bon !

Pas de cachoteries, pas de mystère, tout est dévoilé le soir, même si, dans la journée, je me sens frôler l’interdit, et sens l’exitation monter.

Le repas des enfants pris, nous devisons tranquillement dans le bureau pour choisir le premier club libertin que nous visiterons.

Nous en parlons depuis quelques temps. Je pense que c’est le bon moment. Je suis prête, ma moitié l’est aussi. Nous surfons, je devise par voie orale avec mon mari et par voie écrite avec mon correspondant.
Je sens bien que la température monte de plus en plus. Et oui, je suis une femme et très vite je m’imagine des choses plus ou moins coquines. Je m’étonne même.
Après un petit brin de toilette, je remonte, me déshabille et enfile cette jolie nuisette que j’ai achetée pendant les vacances. Elle ne cache pas grand chose. La pointe de mes seins flirte délicatement avec la dentelle, les plumes me caressent tendrement la poitrine, j’adore ! Je me décide à récupérer mes derniers escarpins. Voilà, ils sont cachés sous le canapé. Je les enfile vite fait et je remonte l’escalier du bureau, souriante, mystérieuse.
Je le regarde, je m’attends à ce qu’il me saute dessus et finalement pas. Je suis un brin décue, je lui demande si ma tenue lui plait ?
– oui , clairement, me répond-il.
– mais tu es pour le plaisir différé ?
– non !
– ah …. je m’installe sur le fauteuil basculant du bureau. Je pose un pieds sur le meuble et dévoile légèrement mon entre jambe coquette.
Les choses s’accélèrent. Il se lève, se dirige vers moi.
Nous nous caressons très intimement, la main langoureuse, je vais chercher son pénis. Petit soupir. Oui, mon amour, ce soir, ce sera une soirée réussie… Je l’embrasse, je me rapproche de son intimité et l’avale, deuxième soupir… Hum, tout va bien, je vais continuer sur cette voie. Je le sens sur la réserve, il profite le coquin, je l’aguiche un peu et lui demande de s’occuper un peu de moi.
Il sourit, descend sa main entre mes cuisses, les écarte et découvre cette petite culotte quasi transparente avec le petit noeud noir. Il adore, son sourire est éloquent. Je suis aux anges, je rapproche le bas de mes reins au bord du fauteuil. Il écarte délicatement le coté de ma culotte pour m’honorer de sa langue. Grand soupir, la position est idéale pour lui, et délicieuse pour moi. Je recois cette caresse avec délice, il continue avec ferveur… Hum …
Puis nous nous relevons, encore un baiser plus profond cette fois. Il me mordille les épaules comme j’aime, je pousse de petits cris, il poursuit son exploration sous la nuisette que je ne quitterai pas de la soirée.
Je m’assieds à nouveau au bord du fauteuil, je m’offre. Il en profite pour me prendre doucement. Je relève les jambes, mes pieds au niveau de ses épaules ! ah, quel plaisir ! Il fait rouler le fauteuil pour me rapprocher de lui et me pénétrer plus profondément. La position est délicate à tenir mais quelles sensations exquises. Il décide finalemement de me prendre en levrette: lentement, plus rapidement, puis à un rythme soutenu. Je me relève, je me colle à son torse, je suce ses doigts qu’il dirige vers mon intimité.
Décidément, cette soirée est sous le signe de la volupté. Il continue son voyage et moi le mien.
Après quelques caresses sensuelles, je l’emmène dans la chambre. Je me glisse au bord du lit, dirige son sexe au bord de mon intimité et remonte à nouveau mes jambes. Incroyable cette souplesse coïtale, j’apprécie de plus en plus. Nous nous retournons encore plusieurs fois pour arriver à une levrette libératrice. Nous sommes au bord de l’extase, mon amour se gaine d’un préservatif crènelé et en quelques vas et viens m’emmène à l’orgasme tant attendu.
J’en veux encore, ce n’est pas fini, je lui intime d’aller chercher notre petit jouet bleu. Je reste allongée sur le ventre, croupe offerte à ses jeux mutins. Il me pénètre vite, puis ralenti, et reprend un rythme plus soutenu. Je lui demande la permission de me caresser le clitoris. Il accepte. Je suis entre l’orgasme du point G et l’orgasme clitoridien. L’attente est très longue, la montée du plaisir très lente. Nous continuons ainsi, puis il vient caresser mon anus, et délicatement insert une partie de son doigt. J’aime beaucoup, même si la sensation est très spéciale. Quand il le retire je frôle le grand plaisir, à chaque coup de god, je gémis, puis vient la délivrance. Le spasme libérateur, les larmes aux coins de yeux, le sourire de l’infini.
Je suis aux anges, électrique, heureuse, satisfaite de cette soirée réussie!

A bientôt

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