Nous avons entamé la discussion il y a quelques mois. A ce moment là, j’étais dans une attitude un peu provocatrice et tu n’étais visiblement pas libre pour bavarder. Puis semaines sont passées, après quelques messages échangés le ton est monté un peu plus sensuel pour virer clairement au purement sexuel.
En congés, j’avoue que je suis nettement plus disponible et plus libre pour répondre âprement à tes messages.
Cet après-midi, allongée sur mon lit, haletante, je profite d’un moment de calme pour m’offrir un orgasme digne de ce nom sous ton commandement. Je suis vicieuse, j’ai commencé à m’exciter avant ton top départ, tu l’as très vite deviné. En toute innocence, je ne l’évoquerai pas.
Je suis en attente, j’ai divinement chaud, je ressens tout ton pouvoir à la fois cruel et salvateur. Je sais par avance que cet orgasme-là sera violent et épuisant.
À plusieurs reprises, tu me demandes dans quel état je suis, comment je m’imagine, où je m’imagine. Et à chaque réponse, la même image se dessine devant moi: à tes genoux, la bouche entrouverte, prête à te gober, à me laisser pénétrer entièrement.
Les minutes passent, je suis envahie d’un feu ardent. Je te demande à plusieurs reprises la permission de jouir. Machiavélique, tu prends ton temps, tu repousses ce moment.
Puis, tu me l’accordes. À ce moment là, je pense ne plus pouvoir sentir mon corps se relâcher. Je suis entre l’envie, le désir brûlant et la crainte du vide. Je poursuis cette danse sensuelle, toujours allongée, et j’explose. Ce que cette sensation est divine, cette obéissance sans même t’avoir rencontré m’envoie au septième ciel.
Cet après midi, j’ai renoué en partie avec cette condition de soumise sexuelle que j’affectionne tant.
Merci.